Salut ShootaBabylon,
j'inhale toujours la vapeur tout doucement, par petites aspirations, et jamais à plus de 180°-190°. Les premières bouffées ça passe, mais ensuite la vapeur commence à me "chatouiller" au fond des bronches. A ce moment là, je sens une envie irrésistible de tousser qui me prend, comme si mes poumons voulaient expulser à tout prix un corps étranger. C'est une quinte de toux violente et très désagréable, avec la sensation que ça m'arrache la gorge et les bronches, au point d'avoir arrêté direct la vaporisation.
Maintenant, je fonde mes espoirs sur l'aromed 4.0 car il va bien falloir que j'arrête définitivement la fumette compte-tenu des conséquences néfastes sur mes poumons. Sinon, il ne me restera plus qu'à utiliser la teinture, mais franchement c'est pas le mode de conso que je préfère, bien qu'il soit le plus sain de tous avec l'ingestion de cannabis. Il faut d'ailleurs savoir que même la vaporisation génère trop de goudrons.
J'avais créé un post sur ce sujet il y a quelque temps, je le copie-colle ici pour ceux que ça intéresse
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------VAPORISATION, GOUDRONS ET AUTRESToute combustion végétale dégageant des gaz toxiques, la fumée de cannabis est loin d'être anodine. On le sait moins, mais vaporiser est loin de l'être également.
Le tabac possède effectivement des additifs, mais quand on sait que la fumée de marijuana contient des taux plus élevés de 2,5 fois pour le
cyanure d’hydrogène (le fameux gaz Zyklon B des camps d'extermination nazis), de 4 fois pour l’
oxyde nitrique () (NO) et de 3 à 5 fois pour certaines amines aromatiques, dont
plusieurs sont connus comme cancérogènes , sans oublier le monoxyde de carbone et des concentrations de mercure, de cadmium, de plomb et d’arsenic, ainsi que des formaldéhydes, des acétaldéhydes et pour finir en beauté, 20 fois plus d’ammoniac dans la fumée du cannabis que dans celle du tabac qui proviendrait de la dégradation des nitrates apportés par les engrais, on peut effectivement affirmer que fumer régulièrement des joints, même purs, est sacrément néfaste pour la santé.
IACM: composition qualitative similaire des fumées du cannabis et du tabacEn ce qui concerne les vaporisateurs, ils éliminent effectivement la totalité des gaz toxiques...si on prend la précaution de ne pas dépasser pas les 230°. Toutefois, même à 180-190°C les goudrons, fortement cancérigènes, ne sont pas entièrement supprimés, même bien au contraire comme nous l'apprend le Dr Franjo Grotenhermen, auteur du fameux livre «
Le cannabis médical», sur le site de l'
IACM.
Selon le Dr Grotenhermen, les goudrons inhalés lors de 10 séances de vaporisation = les goudrons inhalés avec 7 ou 8 joints. Pas vraiment le top du top en terme de santé.
Le meilleur vaporisateur fournissait 10 parties de goudron pour une part de cannabinoïdes (10:1), les cigarettes de cannabis atteignaient le rapport de 13:1 (en moyenne). Ainsi, les meilleurs vaporisateurs parvenaient à un rapport de performance supérieur de 25% à celui d'une cigarette de cannabis
sans filtreBien entendu, la vapo reste moins nocive sur le long terme puisqu'on évite déjà d'inhaler du gaz zyklon B, de l'ammoniac, des amines aromatiques, de l'arsenic, etc, etc... ce qui est déjà énorme. Mais bon, jusqu'à présent les vapos étaient considérés comme le summum du mode de consommation de la weed (par les voies aériennes). Or, ce n'est pas vraiment le cas puisque le goudron est un poison nocif qui est non seulement présent dans le tabac, mais aussi dans la marijuana... et les vapeurs d'asphalte (pour ceux qui travaillent avec).
Le goudron pénètre dans les poumons par la respiration, puis dans le cœur à travers du système circulatoire détruisant le tissu pulmonaire. Un poumon endommagé par le goudron inhalé rejette moins d'oxygène dans le sang, ce qui pèse lourdement sur les ventricules du cœur.
Mais ce n'est pas tout, les toxines du goudron qui s'accumulent dans les poumons et le système circulatoire, amènent une réponse immunitaire de la part du système lymphatique, ce qui provoque la production de lymphocytes et un gonflement des tissus (œdème). Un système lymphatique compromis altère la capacité du corps à combattre les infections (rhumes, grippe, bronchite, pneumonie...). Il provoque également une rétractation des artères des poumons débouchant à la longue sur de l'hypertension pulmonaire.
Il existe une autre conséquence grave et peu connue de l’absorption de goudron: il se loge dans les émonctoires (foie, reins, peau, poumons, intestins ), ces organes qui éliminent les toxines de notre corps. Il peut être à l’origine d’un cancer dans ces organes où il se concentre peu à peu.
Quid de fumer ou de vaporiser du bon hasch, home made par exemple ?
Les glandes de trichomes contiennent les différents cannabinoïdes et terpènes qui donnent les arômes au cannabis. Selon les plantes, le pourcentage de terpènes dans les glandes peut monter à 60%. Plus il y a de trichomes dans la plante et plus la fumée ou la vapeur seront chargés en goudrons. Le hasch étant pratiquement ou exclusivement (selon le tamisage) composé de trichomes, il est logiquement plus concentré en goudrons que la marijuana.
Même son de cloche chez nos amis canadiens:
«
La vaporisation du cannabis a été étudiée comme autre solution à la fumée. Les avantages potentiels de la vaporisation comprennent la formation d'une plus petite quantité de sous-produits toxiques comme le monoxyde de carbone, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et le goudron, ainsi qu'une extraction plus efficace du Δ9-THC de la matière végétale du cannabis»
Source En résumé, l'argument utilisé par les vendeurs, affirmant que la vaporisation est exempte de produits nocifs, n'est pas fondé. Car même si la vapeur en contient moins, ils sont bien présents, ce qui peut être rédhibitoire pour les personnes atteintes de pathologies respiratoires ou pour celles qui veulent un mode de consommation le plus sain possible.