Salut,
je suis effectivement à la recherche d'un modèle plus caliceux, en espérant trouver un équilibre des différentes choses tel que le gout, les arômes, la puissance, et le temps de flo
je vais faire une repro avec ma femelle#2(typé indica) afin d'essayer de retrouver quelque chose de plus costaud, plus trapue, le coté PCK en plus méchant
)
OK , ça devrait pas trop être difficile étant donné que ce sont des caractéristiques assez typiques de la Durganchitral, la couleur en moins. Tu penses continuer en F3 avec les phénotypes F2 sélectionnés?
sinon pour les gènes, ça reste du 50/50, et ça va être très intéressant de voir comment ils vont s’exprimer(2eme loi de Mendel si je ne me trompe)
Les lois de Mendel ont été établies à partir de Pisum sativum , une plante strictement autogame qui donne naturellement des lignées pures consanguines, ce qui n'est pas le cas du cannabis, une plante allogame très hétérogène. L'hybride F1 de Mendel est uniforme, contrairement à l'hybride F1 de cannabis qui est diversifié dans ses expressions phénotypiques. Si je parle de recombinaisons aléatoires en F2, c'est parce que le cannabis est fortement hétérozygote.
Un exemple facile à comprendre c'est celui d'un homme et d'une femme qui ont plusieurs enfants. Sur 10 frères et sœurs, il y aura des différences. Certains ressembleront au père, d'autres à la mère et d'autres encore à un grand-père ou à une tante. On en trouvera même qui ne ressemblent à personne. C'est la diversité génétique de la 1ère génération, tout comme le cannabis... mais surtout pas comme les petits pois de Mendel.
Maintenant, imaginons (car c'est de l"inceste^^) que l'un des parents va se reproduire avec un de ses enfants (on peut aussi prendre l'exemple des chiens de race avec des croisements père et fille). Il y aura toujours de la diversité génétique mais un peu moins que pour la première génération à cause de la consanguinité. Il y aura malgré tout des recombinaisons alléliques hétérozygotes même s'ils sont très apparentés.
Toutefois, à la génération suivante ou au fils des générations s'ils sont moins apparentés, la consanguinité va multiplier les probabilités d'obtenir des individus homozygotes pour certains gènes responsables de maladies graves dans les familles où il y a des porteurs sains de l'allèle récessif. Deux porteurs sains en se reproduisant vont transmettre chacun l' allèle récessif à leur progéniture, et nous savons tous maintenant que les allèles récessifs ne s'expriment que dans le cas où ils se retrouvent ensemble, car ils s'effacent toujours en faveur de l'allèle dominant. (
voir chapitre V. EXPRESSIONS PHÉNOTYPIQUES: dominance, codominance, dominance incomplète et récessivité)
En breeding, plus on descend dans les générations et moins la diversité sera présente à cause de la consanguinité. On peut travailler en IBL ou en ségrégation des caractères, la plus courante car elle permet de stabiliser la lignée et de trouver les caractères récessifs intéressants. Après il y a les backcross, soit pour réintroduire des gènes et éviter l'inbreeding depression causée par une trop forte consanguinité (perte de vigueur, mutations, etc..) soit pour essayer de fixer des caractères récessifs, soit pour se rapprocher du génotype de l'un des parents sélectionnés a n'importe quelle étape du breeding (F1, F2, F3....). Il y a certainement d'autres possibilités, c'est l'expérience qui va dicter le breeder à adapter sa stratégie en fonction de ce qu'il recherche.
A plus