La sélection des mâles par kaiki
Publicado: Vie Mar 15, 2013 11:03 pm
LA SELECTION SEMENTALE
Sélectionner à partir de graines des mâles qui apportent des gènes favorables à une production de résine riche en cannabinoides est une des taches les plus compliquées, principalement pour 2 raisons: évaluer le niveau de puissance entre les mâles nécessite du matériel de laboratoire couteux, notamment les techniques de chromatographies de type TLC, HPTLC ou GC. La seconde raison est de confirmer qu'il s'agit bien d'un individu homozygote pour ce caractère et qu'il le transmettra de façon certaine. Fréquemment, les mâles qu'on rencontre sont hybrides et hétérozygotes, ils transmettent donc uniquement à une partie de la descendance le caractère de haute puissance.
Le cultivateur moyen aura seulement la possibilité d'évaluer l'apport en puissance des mâles sélectionnés parmi la descendance femelle qu'ils génèreront, par la dégustation ou l'analyse. Dès qu'on rencontre les premières fleurs qui s'ouvrent dans les grappes, on peut observer au microscope ou à la loupe x30-50 le nombre de trichomes glandulaires capité à tige (stalked) ou capités sessiles (sans pédoncule, la tête presque aplatie) par cm² ou mm² sur les feuilles secondaires (bractées) et leurs bords, au plus près des sommités des fleurs. Plus il y a de trichomes de ces deux types, meilleure est la capacité de cette plante à produire résine et THC. La puissance ou la capacité à biosynthétiser du THC est tout à fait transmissible par les mâles et fournira 50% du total de son génotype à la descendance.
Il est toujours indispensable de conserver les parents originaux ou des boutures de ceux-ci jusqu'à vérification de manière sûre ou sans risque de son caractère à partir de culture graines. Même si ça augmente le travail et que ça paraît être une perte de temps, on se doit de réaliser et conserver en même temps que s'adoptent quelques critères que nous pouvons dénommer « orientatifs » qui profilent plusieurs caractéristiques phénotypiques afin de réaliser une sélection adéquate et offrant de bon résultats sur le terrain. Une fois la sélection faite, on reproduit les parents retenus, originaux ou clones.
Le système le plus répandu pour évaluer cette qualité chez des mâles est de faire une pollinisation contrôlée avec plusieurs boutures d'une même femelle. Chaque mâle sélectionné pollinisera une bouture de la femelle. Toutes les boutures doivent être maintenues dans des conditions ambiantes identiques. Les graines issues de chaque bouture sont ensuite cultivée et on teste la descendance en la goutant afin de vérifier la psichoactivité. On l'évalue aussi à travers le phénotype afin de déterminer quel croisement a le plus de succès. Quand le groupe avec la descendance femelle la plus désirable est identifié, le mâle responsable et ses boutures s'identifient aussi comme tels. On peut garder les mâles au stade végétatif exactement comme les femelles. Les boutures du mâle et de la femelle sélectionnés sont croisées et reproduites quand il est nécessaire d'obtenir une descendance ou une réserve de graines.
Les critères de sélection des graines peuvent varier suivant les gouts et les concepts de chaque producteur. Il y en a pour qui une floraison et une maturation tardive n'importe pas, ainsi qu'un haut rendement au détriment de la puissance. Aujourd'hui les plantes avec un arôme et des saveurs subtiles sont appréciées, ceci pourrait être un caractère qui figurerait en second lieu, à la place de la puissance.
Il faut avant tout vérifier la fertilité et la complète viabilité du pollen compte tenu de la grande quantité de mâles stériles qui sont en train de donner ou sont transmetteur de malformations génétiques généralement perceptibles dans les feuilles et les fleurs. Au cas où on observe une quelconque malformation, le mâle est écarté. Ces mâles peuvent développer des fleurs qui ne s'ouvrent pas ou bien qui peuvent ouvrir leurs sépales et montrer quelques anthères dépourvues de pollen. Quand on rencontre une ou un groupe de fleurs de ce type on élimine la plante même si elle comporte d'autres fleurs productrices du pollen.
Parmi les critères de sélection cités on peut souligner les suivants par ordre d'importance:
1.un caractère sexuel dioïque fort pour éviter la monoécie;
2.de hauts niveaux de THC si on veut maintenir une puissance élevée;
3.une vigueur et une force visible qui génèrent des plantes grandes et robustes. Les tiges épaisses et creuses sont des indicateurs de grande taille et de vigueur qui seront transmises à la descendance;
4.Une structure dense avec des entrenœuds courts et très ramifiés en tenant compte que les mâles sont plus grands et plus élancés que les femelles. Une floraison intense et abondante du mâle sera transmissible avec assez de probabilité aux deux sexes de la descendance et conduira à une floraison plus compacte et plus touffue chez les femelles.
5.Les plantes qui se détachent pour leurs arômes et leurs saveurs.
6.Une floraison précoce et uniforme est un autre caractère intéressant pour les cultivateurs des climats tempérés.
Les mâles fleurissent avant les femelles, on les maintient en effectuant des tailles sélectives là où apparaissent les premières fleurs dans les bouquets, jusqu'aux pic de floraison des femelles (environ 30/40 jour après le début de changement de photopériode) où elles doivent alors etre pollinisées. Il n'est pas nécessaire de polliniser la plante en entier. Grâce à une pollinisation manuelle des bourgeons des branches moyennes et basses on peut conserver des fleurs sans graine.
Si on projette de faire un F1, on doit toujours sélectionner au moins deux mâles d'une même variété qui représentent la forme idéale. Les pollinisations se réalisent sur deux boutures ou plus, cultivées dans les mêmes conditions et provenant d'un même plant mère issu de graine. Ces deux lignées se maintiennent séparément avec des croisements endogamiques (consanguins) en répétant la sélection d'un seul mâle et de diverses femelles à chaque nouvelle génération. Au bout de sept générations (avec le cannabis en raison de son caractère dioique) on peut croiser les deux lignées pour récupérer la vigueur et obtenir un hybride F1. Avec les plantes monoïques l'endogamie est suffisante pendant cinq générations.
C'est plus facile d'évaluer l'expression phénotypique du génotype sur les femelles. On observe facilement la quantité de résine, les types et nombres de trichomes et aussi gouter à différents stades sa puissance. L'odeur et l'arome se manifestent de plus en plus, de meme qu'on observe si la maturation florale est précoce, plus importante, continue et progressive. On peut retenir les critères de selection suivants pour les femelles:
1.un caractère sexuel dioique marqué pour éviter toute tendance hermaphrodite
2.la vigueur
3.la puissance et la production de résine de qualité
4.une structure florale avec des entrenoeuds courts et des branches ramifiées
5.le rendement
6.la saveur
7.l'odeur
8.une floraison et une maturation précoce et progressive (?)
9.la taille
10.la couleur
Il est toujours difficile de trouver tous ces caractères dominants dans une plante, on doit donc réunir et sélectionner ce qu'on considère comme le plus importants dans chaque sexe, dans le but de compléter le caractère qu'il manque à l'un grâce à la combinaison avec l'autre. Par exemple, une femelle avec la vigueur et le rendement à qui il manque la floraison précoce et l’arôme, on va donc chercher chez le mâle ces caractères qui sont l'objectif précis de la sélection, en rejetant ceux qui restent. L'hybride F1 obtenu combinera et complémentera les carences d'un des parents grâce à la dominance génétique de l'autre à la 1ère génération. Une manière simple de vérifier les gènes dominants récessifs est le rétrocroisement avec le parents le plus désirable, mais cela est quelque peu plus compliqué. Avec cette technique on cherche à combiner les caractères qu'on a sélectionné et qui s'affichent dans la descendance comme les dominances qu'exprime un des parents, ce qui augmentera la dominance et par conséquent l'expression de ce trait dans la nouvelle génération sans le besoin d'apporter de nouveaux gènes d'une autre lignée.
On va prendre un exemple de rétrocroisement assez grossier et exagéré (car la production de résine est un caractère quantitatif), basé sur la quantité de résine en poids extrait d'une plante. On suppose une mère avec 75% de résine et on la croise avec un mâle à 25%. La descendance aura majoritairement 50% de résine par « hérédité quantitative », qui tend à réaliser une moyenne arithmétique avec les caractères mis en relation de proportionnalité, le poids, la taille, etc, malgré le fait qu'il y aura des descendants qui s'approcheront des niveaux extrêmes hauts (75%) et bas (25%). Si on rétrocroise un descendant à 50% avec la mère à 75% on obtiendra une nouvelle descendance qui tendra majoritairement vers 62,5% de résine, avec cette fois des extrêmes fluctuant entre un minimun de 50% et un maximum de 75%. Avec ce système on a élevé la dominance génétique en rapport avec la production de résine sans ajouter de gènes nouveaux qui auraient dérangé les autres paramètres de sélection.
En règle générale, il vaut toujours mieux sélectionner dans le plus grand nombre possible de plantes et ne retenir que celles qui possèdent les caractères recherchés en éliminant le reste. Quand on veut créer un hybride F1 il doit y avoir plusieurs caractéristiques subtiles qui le différencie du reste.
Sélectionner à partir de graines des mâles qui apportent des gènes favorables à une production de résine riche en cannabinoides est une des taches les plus compliquées, principalement pour 2 raisons: évaluer le niveau de puissance entre les mâles nécessite du matériel de laboratoire couteux, notamment les techniques de chromatographies de type TLC, HPTLC ou GC. La seconde raison est de confirmer qu'il s'agit bien d'un individu homozygote pour ce caractère et qu'il le transmettra de façon certaine. Fréquemment, les mâles qu'on rencontre sont hybrides et hétérozygotes, ils transmettent donc uniquement à une partie de la descendance le caractère de haute puissance.
Le cultivateur moyen aura seulement la possibilité d'évaluer l'apport en puissance des mâles sélectionnés parmi la descendance femelle qu'ils génèreront, par la dégustation ou l'analyse. Dès qu'on rencontre les premières fleurs qui s'ouvrent dans les grappes, on peut observer au microscope ou à la loupe x30-50 le nombre de trichomes glandulaires capité à tige (stalked) ou capités sessiles (sans pédoncule, la tête presque aplatie) par cm² ou mm² sur les feuilles secondaires (bractées) et leurs bords, au plus près des sommités des fleurs. Plus il y a de trichomes de ces deux types, meilleure est la capacité de cette plante à produire résine et THC. La puissance ou la capacité à biosynthétiser du THC est tout à fait transmissible par les mâles et fournira 50% du total de son génotype à la descendance.
Il est toujours indispensable de conserver les parents originaux ou des boutures de ceux-ci jusqu'à vérification de manière sûre ou sans risque de son caractère à partir de culture graines. Même si ça augmente le travail et que ça paraît être une perte de temps, on se doit de réaliser et conserver en même temps que s'adoptent quelques critères que nous pouvons dénommer « orientatifs » qui profilent plusieurs caractéristiques phénotypiques afin de réaliser une sélection adéquate et offrant de bon résultats sur le terrain. Une fois la sélection faite, on reproduit les parents retenus, originaux ou clones.
Le système le plus répandu pour évaluer cette qualité chez des mâles est de faire une pollinisation contrôlée avec plusieurs boutures d'une même femelle. Chaque mâle sélectionné pollinisera une bouture de la femelle. Toutes les boutures doivent être maintenues dans des conditions ambiantes identiques. Les graines issues de chaque bouture sont ensuite cultivée et on teste la descendance en la goutant afin de vérifier la psichoactivité. On l'évalue aussi à travers le phénotype afin de déterminer quel croisement a le plus de succès. Quand le groupe avec la descendance femelle la plus désirable est identifié, le mâle responsable et ses boutures s'identifient aussi comme tels. On peut garder les mâles au stade végétatif exactement comme les femelles. Les boutures du mâle et de la femelle sélectionnés sont croisées et reproduites quand il est nécessaire d'obtenir une descendance ou une réserve de graines.
Les critères de sélection des graines peuvent varier suivant les gouts et les concepts de chaque producteur. Il y en a pour qui une floraison et une maturation tardive n'importe pas, ainsi qu'un haut rendement au détriment de la puissance. Aujourd'hui les plantes avec un arôme et des saveurs subtiles sont appréciées, ceci pourrait être un caractère qui figurerait en second lieu, à la place de la puissance.
Il faut avant tout vérifier la fertilité et la complète viabilité du pollen compte tenu de la grande quantité de mâles stériles qui sont en train de donner ou sont transmetteur de malformations génétiques généralement perceptibles dans les feuilles et les fleurs. Au cas où on observe une quelconque malformation, le mâle est écarté. Ces mâles peuvent développer des fleurs qui ne s'ouvrent pas ou bien qui peuvent ouvrir leurs sépales et montrer quelques anthères dépourvues de pollen. Quand on rencontre une ou un groupe de fleurs de ce type on élimine la plante même si elle comporte d'autres fleurs productrices du pollen.
Parmi les critères de sélection cités on peut souligner les suivants par ordre d'importance:
1.un caractère sexuel dioïque fort pour éviter la monoécie;
2.de hauts niveaux de THC si on veut maintenir une puissance élevée;
3.une vigueur et une force visible qui génèrent des plantes grandes et robustes. Les tiges épaisses et creuses sont des indicateurs de grande taille et de vigueur qui seront transmises à la descendance;
4.Une structure dense avec des entrenœuds courts et très ramifiés en tenant compte que les mâles sont plus grands et plus élancés que les femelles. Une floraison intense et abondante du mâle sera transmissible avec assez de probabilité aux deux sexes de la descendance et conduira à une floraison plus compacte et plus touffue chez les femelles.
5.Les plantes qui se détachent pour leurs arômes et leurs saveurs.
6.Une floraison précoce et uniforme est un autre caractère intéressant pour les cultivateurs des climats tempérés.
Les mâles fleurissent avant les femelles, on les maintient en effectuant des tailles sélectives là où apparaissent les premières fleurs dans les bouquets, jusqu'aux pic de floraison des femelles (environ 30/40 jour après le début de changement de photopériode) où elles doivent alors etre pollinisées. Il n'est pas nécessaire de polliniser la plante en entier. Grâce à une pollinisation manuelle des bourgeons des branches moyennes et basses on peut conserver des fleurs sans graine.
Si on projette de faire un F1, on doit toujours sélectionner au moins deux mâles d'une même variété qui représentent la forme idéale. Les pollinisations se réalisent sur deux boutures ou plus, cultivées dans les mêmes conditions et provenant d'un même plant mère issu de graine. Ces deux lignées se maintiennent séparément avec des croisements endogamiques (consanguins) en répétant la sélection d'un seul mâle et de diverses femelles à chaque nouvelle génération. Au bout de sept générations (avec le cannabis en raison de son caractère dioique) on peut croiser les deux lignées pour récupérer la vigueur et obtenir un hybride F1. Avec les plantes monoïques l'endogamie est suffisante pendant cinq générations.
C'est plus facile d'évaluer l'expression phénotypique du génotype sur les femelles. On observe facilement la quantité de résine, les types et nombres de trichomes et aussi gouter à différents stades sa puissance. L'odeur et l'arome se manifestent de plus en plus, de meme qu'on observe si la maturation florale est précoce, plus importante, continue et progressive. On peut retenir les critères de selection suivants pour les femelles:
1.un caractère sexuel dioique marqué pour éviter toute tendance hermaphrodite
2.la vigueur
3.la puissance et la production de résine de qualité
4.une structure florale avec des entrenoeuds courts et des branches ramifiées
5.le rendement
6.la saveur
7.l'odeur
8.une floraison et une maturation précoce et progressive (?)
9.la taille
10.la couleur
Il est toujours difficile de trouver tous ces caractères dominants dans une plante, on doit donc réunir et sélectionner ce qu'on considère comme le plus importants dans chaque sexe, dans le but de compléter le caractère qu'il manque à l'un grâce à la combinaison avec l'autre. Par exemple, une femelle avec la vigueur et le rendement à qui il manque la floraison précoce et l’arôme, on va donc chercher chez le mâle ces caractères qui sont l'objectif précis de la sélection, en rejetant ceux qui restent. L'hybride F1 obtenu combinera et complémentera les carences d'un des parents grâce à la dominance génétique de l'autre à la 1ère génération. Une manière simple de vérifier les gènes dominants récessifs est le rétrocroisement avec le parents le plus désirable, mais cela est quelque peu plus compliqué. Avec cette technique on cherche à combiner les caractères qu'on a sélectionné et qui s'affichent dans la descendance comme les dominances qu'exprime un des parents, ce qui augmentera la dominance et par conséquent l'expression de ce trait dans la nouvelle génération sans le besoin d'apporter de nouveaux gènes d'une autre lignée.
On va prendre un exemple de rétrocroisement assez grossier et exagéré (car la production de résine est un caractère quantitatif), basé sur la quantité de résine en poids extrait d'une plante. On suppose une mère avec 75% de résine et on la croise avec un mâle à 25%. La descendance aura majoritairement 50% de résine par « hérédité quantitative », qui tend à réaliser une moyenne arithmétique avec les caractères mis en relation de proportionnalité, le poids, la taille, etc, malgré le fait qu'il y aura des descendants qui s'approcheront des niveaux extrêmes hauts (75%) et bas (25%). Si on rétrocroise un descendant à 50% avec la mère à 75% on obtiendra une nouvelle descendance qui tendra majoritairement vers 62,5% de résine, avec cette fois des extrêmes fluctuant entre un minimun de 50% et un maximum de 75%. Avec ce système on a élevé la dominance génétique en rapport avec la production de résine sans ajouter de gènes nouveaux qui auraient dérangé les autres paramètres de sélection.
En règle générale, il vaut toujours mieux sélectionner dans le plus grand nombre possible de plantes et ne retenir que celles qui possèdent les caractères recherchés en éliminant le reste. Quand on veut créer un hybride F1 il doit y avoir plusieurs caractéristiques subtiles qui le différencie du reste.