voici un rapport très intéressant produit pour "le comité sénatorial spécial sur les drogues illicites", je vous recommande sa lecture. D'ailleurs, même si cela peut vous paraître un peu long, ça se lit assez vite^^
Leah Spicer
Division du droit et du gouvernement
Le 12 avril 2002
BIBLIOTHÈQUE DU PARLEMENT CANADIEN
A. Origines historiques et utilisations du cannabis
1. La Chine
2. L’Asie centrale
3. Le Proche-Orient antique
a. Les Sumériens
b. Origines bibliques
INTRODUCTION
Le présent document donne un aperçu des utilisations culturelles du cannabis dans l’histoire. Si l’on remonte à l’âge mésolithique, le cannabis était récolté à l’origine pour sa fibre tirée de la gaine épaisse de sa tige pour de nombreuses utilisations, notamment des câbles de bateaux, aux cordes de pendus nouées au cou des condamnés([1]). Même aujourd’hui, le cannabis est cultivé à des fins industrielles semblables, comme pour fabriquer du papier ou des vêtements.
Dans le présent document, nous mettons l’accent sur une utilisation beaucoup plus controversée du cannabis. En plus de sa production de fibres, le cannabis était déjà connu à l’époque préhistorique pour sa résine épaisse et collante (delta-1-tétrahydrocannabinol ou THC([2])), qui produit des effets psychotropes chez les humains.
Actuellement, cette résine intoxicante est illégale dans certains pays (p. ex., le Canada). Pourtant, dans d’autres pays, l’utilisation du cannabis est toléré (p. ex., les Pays-Bas). Les légalités inégales du cannabis ne sont pas sans racine et il est plus facile de les comprendre en gardant à l’esprit les points de vue culturels et historiques. Comme l’ont indiqué les anthropologues et les historiens, les traditions culturelles, les différences climatiques, les pratiques médicinales et les forces historiques, politiques, légales et économiques occupent une partie importante dans le rôle que joue le cannabis dans les diverses sociétés et cultures([3]). Cela crée des différences culturelles marquées des utilisations de la plante et du contexte de son utilisation. À titre d’exemple, de nombreux groupes culturels du monde entier croient que « l’utilisation de la marijuana est un moyen valable de détente, d’introspection et de sociabilité »([4]) tandis que d’autres groupes croient que « la marijuana a comme effet immédiat de produire une explosion d’énergie suffisante pour accomplir les tâches laborieuses »([5]). La reconnaissance des grands rôles différents que joue le cannabis dans les diverses cultures est très importante pour les Canadiens puisque le Canada est un pays multiculturel où vit un groupe diversifié d’immigrants provenant de pays du monde entier ayant diverses valeurs culturelles relatives au cannabis. Cependant, il est difficile de reconnaître les diverses utilisations culturelles du cannabis puisque « nous n’aimons pas voir d’autres gens défendre quelque chose que nous [historiquement à titre de Canadiens] avons considéré comme mauvais sur le plan moral »([6]). Toutefois, une telle compréhension est importante, non seulement pour saisir pourquoi le cannabis est devenu un sujet de controverse dans la société canadienne (à l’instar de nombreux autres pays), mais également pour éclairer les politiques qui seront élaborées relativement au cannabis au Canada.
D’abord, le présent document donne un aperçu des origines historiques des utilisations psychotropes culturelles du cannabis. Avant de continuer à présenter les autres utilisations culturelles du cannabis à des fins psychotropes, une description des conditions climatiques de la culture et des niveaux de puissance du cannabis psychotrope est présentée pour souligner que les conditions environnementales jouent un rôle important dans l’utilisation culturelle du cannabis. Cela est suivi d’une discussion des diverses utilisations culturelles du cannabis dans des régions comme l’Inde, l’Afrique, le Brésil et la Jamaïque. Ensuite, la deuxième partie du document porte sur l’Amérique du Nord et plus particulièrement sur le contexte culturel canadien de l’utilisation du cannabis, y compris un examen des facteurs économiques, politiques et juridiques qui ont influencé son utilisation. On apprend ainsi que la société canadienne n’a pas utilisé le cannabis à des fins psychotropes avant la fin du XXe siècle. Puis, le document se termine en soulignant qu’étant donné que les Canadiens ont été récemment exposés aux diverses utilisations culturelles du cannabis à des fins psychotropes, la connaissance des autres utilisations culturelles du cannabis est importante pour élaborer les politiques futures relatives à la question du cannabis au Canada.
PARTIE I– UTILISATIONS CULTURELLES DU CANNABIS DANS LE MONDE ENTIER
A. Origines historiques et utilisations du cannabis
Il est difficile de retracer exactement le lieu et le moment de l’origine du cannabis. D’après certains, il tire ses origines de l’Asie centrale, tandis que d’autres croient qu’à cause de la vaste documentation médicale et agricole à son sujet dans la Chine ancienne, le cannabis origine de la Chine. « Bien que le volume des publications concernant le chanvre (cannabis) ait augmenté rapidement au cours de la dernière décennie, l’origine exacte de la plante n’a pas encore été établie; les itinéraires historiques de sa diffusion restent obscurs. »([7])
1. La Chine
Les archéologues ont découvert un village ancien de la Chine où l’on trouve la plus ancienne utilisation du cannabis. Ce village remonte à plus de 10 000 ans à l’âge de la pierre. Parmi les débris de ce village, les archéologues ont trouvé de petits pots décorés de fibres spiralées du chanvre. Cette utilisation du cannabis laisse entendre que « les hommes utilisent la plante de la marijuana d’une façon ou d’une autre depuis les premiers jours de l’histoire »([8]). La fibre de cannabis (chanvre) n’a pas été utilisée uniquement comme décoration en Chine, mais elle a également été utilisée pour faire des vêtements([9]), des câbles, des filets de pêche([10]) et du papier([11]). C’était également un aliment végétal important qui était considéré à l’origine comme une des cinq céréales de la Chine([12]). Le cannabis a pris tellement d’importance dans la culture chinoise que les prêtres anciens ont commencé à utiliser la tige de la plante comme symbole de pouvoir pour chasser le mal.
Éventuellement, lorsque le processus d’extraction a été mis au point, les Chinois se sont rendu compte de l’utilisation psychotrope de l’huile (résine) de la graine du cannabis et l’ont intégré dans leur pratique de la médecine. La première circonstance de l’utilisation médicinale du cannabis se trouve dans le livre Pên-ts’ao Ching, que l’on attribue à l’empereur Shen-nung qui a vécu vers 2000 avant Jésus-Christ. Puisque la médecine chinoise tire son origine de la magie, ce livre relate l’utilisation de la marijuana par les Chinois, autant dans les pratiques médicales que rituelles. Elle a été utilisée pour traiter les cas de fatigue menstruelle, la goutte, le rhumatisme, la malaria, la constipation, le manque de concentration et pour anesthésier les patients durant les opérations chirurgicales([13]). D’autres utilisations thérapeutiques historiques sont également relatées dans la médecine populaire de toute l’Asie moderne, notamment la « cachexie ». Par exemple, en Thaïlande, « le cannabis est fréquemment utilisé pour stimuler l’appétit des personnes malades ou pour les faire dormir… son utilisation pour contrer la diarrhée et la dysenterie est également courante »([14]).
Il y a un débat dans l’histoire de la Chine concernant l’utilisation hallucinogène des propriétés psychotropes du cannabis. Certains chinois ont dénoncé la marijuana comme « libérateur de péché »([15]). Cela peut être imputable à une religion chinoise en expansion, le taoïsme, selon laquelle « toute chose qui contient un yin, comme la marijuana, est considéré avec mépris puisqu’elle affaiblit le corps qui l’ingurgite. Seules les substances remplies de yang, le principe revigorant de la nature, étaient vus d’une façon favorable »([16]). Toutefois, dans la dernière édition de Pen Ts’ao, il était indiqué que même si « ma-fen (les fruits du cannabis)… pris en quantité excessive provoquait des hallucinations (littéralement « voir des démons ») s’il est pris sur une période prolongée, il permet de communiquer avec les esprits et d’alléger le corps »([17]). Au premier siècle après Jésus-Christ les taoïstes utilisaient les graines de cannabis dans leurs encensoirs pour provoquer des hallucinations qu’ils considéraient comme une façon d’atteindre l’immortalité.
Cependant, au VIIIe siècle après Jésus-Christ, le cannabis a été relégué à l’arrière-scène pour ses vertus hallucinogènes et l’opium a pris une importance beaucoup plus grande comme hallucinogène dans la culture chinoise. Il y a une explication culturelle au fait que le cannabis n’a pas été adopté à titre d’hallucinogène.
L’opium est un euphorique, un sédatif de l’activité mentale. Le cannabis par contre se situe dans le fantastique; il s’agit d’une drogue hallucinogène qui cause une euphorie mentale et une excitation nerveuse. Il fausse le sens du temps et de l’espace. Une utilisation excessive peut causer des mouvements rapides… ces effets sont bien notés par les médecins chinois au moins à compter du deuxième siècle après Jésus-Christ ou avant. Ils étaient à tous égards incompatibles avec la philosophie et les traditions de la vie chinoise. L’abandon de l’utilisation du cannabis par les Chinois pourrait s’expliquer simplement par sa non-pertinence au tempérament et aux traditions des Chinois. La conformité du particulier dans la société chinoise est régie par un sentiment de honte inculqué. La personnalité confucianiste est une personnalité axée sur la honte. L’adoption de l’opium et la non-adoption du cannabis dénote une réaction comportementale de la société chinoise traditionnelle. L’utilisateur d’opium était plus susceptible de rester pacifique et calme et ainsi, moins susceptible de contester les normes sociales. Le cannabis, avec les effets erratiques stimulants qu’il provoque, risquait de faire poser à l’utilisateur des gestes susceptibles de le mettre dans l’embarras, lui ou sa famille.([18]) [Traduction]
Ainsi, bien qu’il ait été rapporté que les Chinois ont utilisé les propriétés psychotropes du cannabis, la valeur de cette plante en Chine reposait principalement sur son utilisation comme source de fibres. Toutefois, il est noté que le chanvre a été cultivé en Chine depuis l’âge néolithique, ce qui porte à croire que l’utilisation du cannabis origine de la Chine plutôt que de l’Asie centrale([19]) où l’on a longtemps attribué l’origine du cannabis.
2. L’Asie centrale
De nombreux érudits occidentaux attribuent l’origine du Cannabis aux Scythes vers le VIIe siècle avant Jésus-Christ autour de la Sibérie, Asie centrale du nord. D’après Hérodote, un historien grec qui a vécu au cinquième siècle avant Jésus-Christ, la marijuana faisait partie intégrante du culte des morts que les Scythes suivaient pour rendre hommage à la mémoire et à l’esprit de leurs chefs disparus([20]). Dans le cadre de ces cérémonies funéraires, ils érigeaient de petites tentes dans lesquelles ils plaçaient des encensoirs de métal contenant des pierres chauffées par les feux funéraires. Les Scythes lançaient des graines de cannabis sur les pierres chauffées, ce qui créait une vapeur épaisse qu’ils inhalaient et qui les intoxiquait. Il semblerait « que la purification était le pendant scythe de la veille des Irlandais où l’alcool coulait à flot, la marijuana remplaçant l’alcool comme intoxicant cérémoniel »([21]).
La première description ethnographique de l’inhalation de marijuana par des peuples anciens comme stimulant psychotrope a été confirmée par un archéologue russe, le professeur S. I. Rudenko en 1929, qui a découvert que la marijuana a également été utilisée par les Scythes dans la vie de tous les jours([22]). Non seulement a-t-il trouvé le corps embaumé d’un homme et un chaudron de bronze rempli de graines de marijuana brûlées, mais il a également trouvé des chemises de tissu de fibres de chanvre et des encensoirs métalliques conçus pour inhaler la fumée de marijuana, inhalation qui ne semblait pas lié à un rite religieux. Pour Rudenko, « les indices portent à croire que l’inhalation de la fumée des graines de marijuana ne se passait pas dans un contexte religieux, mais qu’il s’agissait plutôt d’une activité quotidienne à laquelle participaient les femmes scythes avec les hommes »([23]).
Même récemment, en 1993, les archéologues russes ont confirmé la théorie de Rudenko lorsqu’ils ont découvert le corps d’une femme de 2000 ans congelée dans une tombe dans le même cimetière où Rudenko avait fait sa première découverte. La momie de la femme russe était si bien préservée que des tatouages élaborés ont été trouvés sur son bras gauche, ce qui a porté les archéologues russes à conclure qu’elle était à la fois une princesse scythe et une prêtresse. Les archéologues ont trouvé enterrées dans un tronc d’arbre creux quelques-unes de ses possessions près d’elle, notamment un petit contenant de cannabis qui, de l’avis des archéologues, était fumé pour le plaisir et utilisé dans des rituels païens([24]).
3. Le Proche-Orient antique
a. Les Sumériens
Plusieurs personnes qui s’intéressent au cannabis croient que les peuples du Proche-Orient étaient les premiers à utiliser le cannabis à des fins religieuses à cause de l’incapacité des gens de faire de l’introspection([25]). D’après cette théorie, le cannabis rendait l’homme plus apte à faire de l’introspection, mais ce dernier croyait que sa propre introspection était la voix des dieux qui lui parlaient. Julian Jaynes, un psychologue qui a écrit The Origin of Consciousness in the Breakdown of the Bicameral Mind, est d’avis que « les peuples de l’antiquité, allant de la Mésopotamie jusqu’au Pérou, ne pouvaient pas « penser » comme nous le faisons aujourd’hui et par conséquent, n’étaient pas conscients qu’ils étaient l’objet d’hallucinations auditives – les voix des dieux qui ont été réellement entendues, comme il est rapporté dans l’Ancien Testament ou dans l’Iliade – qui, provenant de l’hémisphère droit du cerveau, disaient à une personne quoi faire dans des situations nouvelles ou de stress. » Terrence McKenna a poursuivi cette théorie dans sa publication intitulée Food of the Gods, et il avance « que les plantes psychotropes comme le champignon à psilocybine et le cannabis agissaient comme catalyseurs et accélérateurs de la transition de l’humanité vers la conscience et l’autoréflexion. Les hallucinations et les intuitions mystiques que connaissaient les personnes qui consommaient ces plantes ont convaincu les croyants de l’antiquité qu’ils étaient en contact avec le divin. »([26])
Par exemple, les Sumériens du Proche-Orient antique ont établi leur propre « divinité personnelle » qu’ils vénéraient tous les jours en faisant brûler du cannabis. Les Sumériens croyaient que de vénérer leur divinité personnelle les aidait à gagner leur vie et à être courageux au combat. Toutefois, les analystes croient que cette « divinité personnelle » était simplement une « personnification de la chance d’un homme et de sa capacité de réfléchir et d’agir »([27]). Autrement dit, le cannabis a été intégré dans la religion sumérienne parce que les Sumériens croyaient qu’il les mettait en contact avec leurs dieux. Les chercheurs croient toutefois que l’inhalation de cannabis ne faisait que faciliter la découverte par les Sumériens de leur réflexion intérieure personnelle.
b. Origines bibliques
Il existe de nombreuses théories contestées sur l’apparition du cannabis et son utilisation par les peuples du Proche-Orient dans l’Ancien Testament. Ces théories sont souvent mises en doute parce qu’elles sont plutôt obscures et que l’histoire qui les entoure n’est pas claire([28]). Cependant comme l’a écrit C. Creighton dans son article, On Indications of the Hachish-Vice in the Old Testament, « il y a des raisons qui expliquent pourquoi l’histoire n’est pas claire. Tous les vices sont cachés, et cela est particulièrement vrai pour les vices de l’Orient. Les rares fois qu’on y fait allusion, c’est dans des termes cryptiques, subtiles, humoristiques et allégoriques. Par conséquent, pour les découvrir, il nous faut lire entre les lignes. »([29])
Dans son texte, Creighton, affirme que le cannabis semble avoir été mangé par Saul et Jonathan dans I Samuel 14, 25-45. Dans le cas de Jonathan, le passage de la bible se lit comme suit :
Tout le peuple … entra dans la forêt, il vit du miel qui coulait; mais nul ne porta la main à la bouche, car le peuple respectait le serment. Jonathan ignorait le serment que son père avait fait faire à son peuple; il avança le bout du bâton qu’il avait en main, le plongea dans un rayon de miel et ramena la main à sa bouche; et ses yeux furent éclaircis.([30])
Creighton affirme qu’au fil des ans, les mots hébreux « yagarah hadebash » ont été traduits incorrectement par « rayons de miel ». Il prétend que les traductions précédentes, bien qu’elles aient été obscures, révèlent que le « miel » est d’un type particulier([31]) et que la version syrienne du texte est une version plus fidèle. D’après la version syrienne, Jonathan a plongé son bâton dans un champ de tiges fleuries avec une exudation résineuse qui se produisait en période de canicule – comme c’est le cas pour la résine de cannabis.
Si une preuve existait que les peuples de l’Ancien Testament utilisaient le cannabis, cette utilisation serait antérieure à la croyance selon laquelle le terme « cannabis » originait des Scythes. À l’instar de Creighton, les analystes tels que Sula Benet, Sara Bentowa et Chris Bennett ont également fouillé sous la surface des textes bibliques pour avancer que le terme cannabis a en réalité été tiré par les Scythes de langues sémites comme le Hébreu. Le terme « kaneh bosm » revient à plusieurs reprises dans l’Ancien Testament([32]) à la fois comme un encens qui faisait partie intégrante des célébrations religieuses et comme une substance intoxicante([33]), mais dans un exemple précis, Moïse l’utilise dans Exode 30:23, lorsque Dieu lui a demandé de faire une onction sainte avec de la myrrhe, du cinnamome aromatique, du roseau aromatique et de la casse. Benet explique que dans ce passage, d’après la définition en hébreu de Kaneh bosm, il s’agit d’un « roseau aromatique » kan voulant dire « roseau » ou « chanvre » et bosm voulant dire « aromatique »([34]). La ressemblance linguistique du mot « kaneh bosm », le terme scythe pour désigner le cannabis et la définition hébraïque de kaneh bosm porte Benet et Bentowa à affirmer que les propriétés intoxicantes du cannabis étaient probablement utilisées par les peuples du Proche-Orient et que l’utilisation s’est répandue par contact avec les Scythes([35]).
Aujourd’hui, il y a des groupes comme la Ethiopian Zion Coptic Church qui croit tout à fait aux enseignements de la bible et que la « marijuana est une création divine du début des temps… elle a été créée comme sacrifice ardent à offrir à notre Rédempteur durant les obligations. Le ganja (cannabis) est le droit sacramental de tout homme dans le monde entier »([36]). Pour confirmer davantage cette croyance, ils mentionnent la section de l’Encyclopedia Britannica sur les cultes pharmacologiques où il est indiqué que « l’utilisation cérémonielle de l’encens dans les rituels contemporains est probablement un vestige de l’époque où les propriétés psychotropes de l’encens faisaient entrer les fidèles de l’antiquité en contact avec les forces surnaturelles. »([37]
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