Interview kaiki 2007

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Rivalpo
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Interview kaiki 2007

Mensajepor Rivalpo » Mié Dic 21, 2011 2:06 pm

Salut,


voici une interview de kaiki quI date de 2007. Certaines choses ont évolué en 4 ans, comme la collaboration CBG/ACE, le départ de kaiki de cannabiscafé ou certains projets de lignées, ainsi que son travail sur la féminisation de ses variétés les plus demandées. Toutefois, comme le de souligne bien justement l'ami Locoporro:
«cela vous donnera un aperçu de la mentalité de Cannabiogen ... et peut être vous faire découvrir un peu plus une seedbank où il y a encore un minimum de travail , de passion , d'amour des plantes.
Vous comprendrez aussi le rôle prépondérant de CBG, dans le collectif ACE , charlie a beaucoup (trop) délaissé Cannabiogen pour lancer ACE seeds avec Dubi, mais maintenant il est prêt a repartir sur de bonnes bases...



Date :
Interview : Cannabiogen interview
Site : Site Officiel
Pays : SP
Interlocuteur : Kaiki, TeP
Qualité : Breeder de CBG

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TeP : Bonjour Kaiki! Je vais commencer cet interview par une question très classique mais qui a son importance pour nous : Parle nous du démarrage de Cannabiogen, la ligne rouge du projet, l'esprit de départ...

Kaiki : Courant 2001, un groupe de membres du forum Cannabiscafe commencèrent à très sérieusement penser à l'idée d'ouvrir une seebank qui introduirait des landraces que nous utilisions dans nos cultures et dans nos croisements pour le fun.

En voyant ce qu'offrait le panorama commercial, c'est à dire un offre peu alléchante par rapport à ce que nous souhaitions et un cruel manque de Sativa, cela nous a poussé à démarrer notre propre projet et à présenter quelques hybrides au grand public.

Mais gardes en tête que nous avions quelques lignées très sympathiques collectée avec le temps : Thaïs, Jamaïcaines, Uzbek, Mexicaines, Colombiennes, Lesotho...




TeP : Ici bas, la Destroyer est très populaire (que j'assume ne pas avoir encore testé), ce qui est très rare pour une variété bien Sativa. Je vois que c'est une des variétés que vous estimez le plus sur votre catalogue, avec la Taskenti. Je sais que c'est pour leurs singularité et l'importance du concept même de ces variétés, mais je sais aussi que c'est celles qui vous ont donné le plus de travail.
Peux tu nous en dire plus sur ces deux variétés énigmatiques non F1?

Kaiki : La Destroyer est une variété 100% Sativa composée d'une Thaï Meao, d'une Mexicaine "citron vert" et d'une Colombienne landrace.
Cette variété a démarré à partir de 9 pures femelles Thaï et de pères hybrides [Mexicains X Colombiens]. Le travail suivant fut d'analyser les résultats de ces 9 femelles puis de travailler la descendance en conséquence pour une bonne stabilisation dans le résultat que nous cherchons à atteindre :
Une hybride d'influence Thaï preservée dans le High mais qui pouvait finir sa floraison dans des délais raisonnables. Les finitions avaient pour but de lui donner un bon rendement et une culture facilitée par sa rapidité.
Ce fut vraiment très dur d'atteindre une telle balance finale.

La Taskenti est une hybride F9 (TeP:IBL de 8 générations) basée sur une pure souche d'Ouzbékistan. C'est une landrace superbe donnant un excellent charas . En premier lieu nous avons démarré ce projet avec une Nothern Light de Sensi Seed Bank (TeP : NL#5) puis nous avons appliqué une sélection et un programme à la descendance pour obtenir les meilleurs traits de caractère Ouzbék.
En F5 (TeP : à la 4ème génération de l'IBL), l'hybride fut backcrossée avec la femelle la plus puissante que je possédais. Jusqu'en F9, ce ne fut qu'un travail régulier et méticuleux de stabilisation.
Sa maturité n'est pas aussi rapide que nos autres variétés, mais j'ai mis un point d'honneur à préserver le meilleur des saveurs, des gouts, et des effets Ouzbek. J'ai aussi prêté une attention particulière à ce que cette variété produise toujours un charas d'exception.
Les méthodes de sélection ont été très larges (TeP : nombre important de spécimens) et très précises.




TeP : J'ai lu quelques interventions sur le forum Cannabiscafe et un court article de Pupix, l'administrateur, sur la Destroyer. Mon espagnol comme tu le sais n'est pas très bon mais peut on t'y joindre facilement pour te montrer quelques photos et rechercher des informations sur tes variétés?

Kaiki : Nous sommes sur Cannabiscafe depuis 2001, aussi tu pourras trouver un bon nombre d'informations et de photos provenant des membres cultivateurs et de nous mêmes sur ce forum. Nous nous y sentons comme chez nous pour diverses raisons mais nous sommes aussi présent sur le forum UK420. Notre anglais n'est pas aussi bon que nous le désirerions mais nous essayons d'éclaircir les cultivateurs intéressé par notre travail et de fournir ds informations sur ce dernier.



TeP : J'ai la chance de régulièrement travailler en Espagne et d'y croiser des gens très interressants, mais ici peu de gens connaissent réellement la situation en Espagne.
Par exemple, très peu savent que des compétitions régulières ont lieu toute l'année en Espagne et connaissent peu l'énorme héritage qu'ont les espagnols dans la culture du cannabis.
Pour des intérêts purement orientés breeding je trouve les compétitions très intéressantes pour sentir les attentes des cultivateurs et en apprendre plus sur les variétés à hash, particulièrement appréciées par les Espagnols et même beaucoup plus que je ne l'imaginais.
L'aspect légal est aussi spécial, mixant des lois répressives et de la tolérance. Les Mossos (TeP : police catalane) et la Guardia Civil ne sont pas vraiment cool avec les cultivateurs certaines fois... alors qu'un parti cannabique existe dans votre paysage politique et que des grandes manifestations d'envergure européennes ont lieu comme la Spannabis, la High Life.... l'Espagne serait t elle un paradoxe?
Peux tu, pour eux, nous faire une visite rapide?

Kaiki : Du à notre isolation européenne durant quelques décennies la weed était dure à trouver, stimulant les besoins en culture. Le hash marocain fait partie du quotidien ici et reste encore aujourd'hui la chose la plus bon marché et la plus facile à avoir.

Cultiver des plants de cannabis était une phénomène relativement nouveau quand nous avons commencé et une minorité de cultivateurs ramenaient des graines d'Amsterdam ou fabriquaient leurs propres semences collectées via les voyages.
Ma première culture remonte à 1978, il me reste quelques photos d'ailleurs. Elle était issue de génétique commerciale en provenance de Mexico et de Colombie perçue ça et là. Depuis, les graines sont devenues un tel succès que le panorama cannabique a bien changé.
Tu peux rajouter à ça que le hash marocain est devenu de plus en plus mauvais en terme de qualité; tellement que beaucoup de monde fut fatigué et ennuyé de ce business en déclin.

Nous avons eu chez Cannabiogen quelques descentes de police au départ mais nous sommes relativement libres car aucune loi n'interdit d'acheter ou de vendre des graines. Néanmoins, nous ne sommes toujours pas autorisés à produire et cultiver des graines...

De l'autre coté, il y a quelques points fun dans la loi qui disent que tu ne peux pas fumer en public mais que tu peux posséder de l'herbe et du hash. Dans les faits, la loi est encore plus brumeuse car la police n'agit pas systématiquement en ce qui concerne le lieux publics; cela dépend de la tolérance des policiers eux mêmes. D'une région à une autre la tolérance varie mais soit bien certain que tu n'es pas libre de fumer légalement. Nous n'avons pas de coffee shops (TeP : sauf à Saragosse :mrgreen:, où les bouteilles de soupe y sont très bonnes ;-)) mais les Grow Shop pullulent et travaillent légalement sans avoir de problèmes .

Nous avons depuis quelques années maintenant des fêtes espagnoles nationales comme la Spannabis où des producteurs, des distributeurs et des cultivateurs peuvent présenter leurs produits. Il y a aussi beaucoup de coupes espagnoles et beaucoup d'associations locales (TeP : similaire au statut de notre loi 1901) qui organisent leur propres fêtes et concours.




TeP : Que penses tu de l'installation de quelques breeders Hollandais tel Soma Seeds, Serious seeds en espagne pour établir leur business proche du tien? Dans un autre domaine, Georges Cervantes, que je respectes énormément, lui aussi a répondu à l'appel...

Kaiki : A vrai dire le marché espagnol est très important pour les seed bank. Beaucoup de pros l'ont remarqué pour écouler leurs graines.
Aussi, notre manière de vivre plait beaucoup et les décide à s'installer pour y rester.
Fumer un joint ici ne provoque pas un scandale et le peuple y est habitué ou en fume. Dans le faits beaucoup de gens ont un jour testé le cannabis et se sont rendus compte que c'est une chose peu terrifiante et vraiment peu dangereuse à comparer à beaucoup d'autres drogues.

Aujourd'hui le chiffre d'affaire des ventes de graines augmente chaque année.
De gros magasines comme Yerba, Cañamo, Spannabis ou Soft Secret sont des parutions nationales trouvables en kiosque et boostent les ventes.
Tu rajoutes à ça tous les grow shop proposant des graines, de l'équipements, des fertilisants... tout la matériel spécialisé à la culture du cannabis.
C'est un marché énorme pour les entreprises spécialisées dans le cannabis.




TeP : Cette année plus que les autres précédentes on assiste à un rush des graines féminisées et l'apparition de firmes espagnoles consacrées à ces produits. Je penses à Dinafem et EVA Female Seeds.
je l'assume, je suis un fervent défenseur des graines régulières, mais je respecte tous les points de vue. As tu des positions sur ce type de travail?

Kaiki : Difficile à dire, tu sais. ces entreprises ne vendent que des graines féminisées. Aucune régulières. Leurs produits ne sont pas issus de chez eux mais sont des clones de coffee shop ou de grow shop dont ils change le nom. C'est déjà arrivé avec l'une de nos hybrides.

D'un point de vue commercial, nous ne nous appuyons pas sur ce que nous aimons ou pas en tant que breeder commercial, la profession a juste démarré il y a deux ans à vendre des graines féminisées pour satisfaire la demande.

Mais j'avoues que le future du pool génétique cannabique va devenir sombre si tout le monde se met à en vendre. Et nous sommes impliqués concernant la génétique! De l'autre coté toutes les variétés ne peuvent être féminisées sans être hermaphrodite, ce qui réduit le pool génétique féminisé pouvant être offert.

Tu sais, je suis aussi un fervent défenseur des graines régulières, je préfère dire normales même, mais la demande pour les graines féminisées a été crée et ne va pas à l'encontre d'une compagnie commerciale financièrement parlant.
Je penses que ces deux modes peuvent cohabiter en paix mais en ce qui nous concerne nous voulons continuer à travailler avec nos propres hybrides et sur des graines régulières.




TeP : Je reviens sur cannabiogen. Vas tu tourner tes futurs travaux sur des variétés telles la Destroyer et la Taskenti? Vas tu ajouter quelques nouvelles F1 au catalogue prochainement? Une exclu à nous faire part?


Kaiki
: Nous aimerions finir certains projets mais tu le sais, on manque toujours de temps, et les délais sont toujours reportés.

Nous avons démarré une collaboration avec le collectif ACE Seeds et dépensé beaucoup de temps et d'énergie à créer de nouvelles hybrides pour eux, ce qui nous mis en retard.

En premier lieu la première à venir sera la LIF, un travail démarré en 2003 avec une C99 Haze, des gènes Jamaïcains, Pakistanais et Ouzbek.

Une F1 [NépalaiseXMexicaine] (TeP: grand classique) est en route ainsi qu'une [CongolaiseXPakistanaise] qui en est à son F5.

Nous essayons aussi de finir quelques nouvelles autres hybrides avec nos toutes dernières génétique de Népalaises, Nigérienne, Panaméenne et Congolaises mais je préfère maintenir le silence tant que les dernières décisions ne sont pas prises.

Nous ne pouvons pas créer en 6 jours comme certains, nous avons besoins de plusieurs années pour modeler, sélectionner et finaliser nos hybrides. Nous ne courons pas après un catalogue gigantesque. Nous préférons le maintenir relativement petit et mettre l'accent sur la fraicheur des semences disponibles sur chacune de svariétés que nous proposons. Ce n'est pas réaliste de maintenir un catalogue énorme.

Nous travaillons aussi pour la préservation des landraces et des vieilles souches exceptionnelles et venons tout juste de finir une lignée de vieille Haze provenant d'Oldtimer, un anglais qui la maintient depuis les annèes 60/70. Ce fut 3 ans de travail intense.
Nous avons étudié et préservé avec les gens du collectif de ACE beaucoup de lignées issues de contrèes très variées tel le Népal, l'Inde, le Cambodge, la Thaïlande, le Congo, Panama, la Jamaïque... ce qui nous aide aussi à enrichir le pool génétique dans le futur.




TeP : Vous ne limitez pas votre présence auprès de vos consommateurs à seulement vedre des graines, je vois que sur votre site web vous avez crée un club privé Cannabiogen. Je trouve ça original et me parait interressant. Peux tu nous en dire plus? Est ce que c'est reservé aux espagnols?

Kaiki : Nous l'avons crée au début pour différentes raisons mais à cause de notre manque de temps, nous ne l'avons pas démarré comme il aurait dût l'être. Nous avons besoin constemment de temps, pour chaque chose, et nous ne l'avons pas. Nous sommes constemment surchargé sur chacun de nos travaux.




TeP : Maintenant une question que je poses à chacune des interviews. Quelle est ta favorite? Le goût du breeder s'imprime généralement sur son travail, et j'aimerais connaître tes goûts de fumeur.

Kaiki : La Caribe, un travail basé sur une Jamaïcaine des années 80. J'adore ses saveurs et son high énergétique et positif. Elle donne aussi de bonnes vibes. A la fois euphorique et creative... tu rajoutes à ça que j'aime les Sativa plus que tout autre chose.

J'aime en général enrichir chaque hybride avec une balance très personnelle d'arômes, de saveurs et d'effets mais c'est vraiment une de mes particularités.

A noter la Sugarloaf, laquelle est un croisement de gènes de Colombie, du Pakistan et de Manali, est une des plus appréciée de l'équipe. pour la hash, c'est sans condition la Taskenti avec un high clair de charas et sa douceur.



TeP : Commercialement parlant, vous faites de la vente direct mais le paiement est le contre rembousement (cash delivery=paiement à réception). cela marche t il pour la France, la Belgique et la Suisse? Si ce n'est pas le cas, il faut se référer à la liste des distributeurs présente sur votre site web pour acheter au plus frais vos génétiques?

Kaiki : Nous pouvons faire de la vente directe, mais préféres plutot passer par un revendeur. Tu peut trouver nos deux plus grands distributeurs à Grenade : Plantasur et à Valence : Hemptrading. Nous travaillons avec quelques distributeurs espagnoles directement aussi.



TeP : Les cultivateurs espagnols adorent l'organique, as tu une préférence? Des limites à ne pas dépasser, des méthodes, un concept... T'obliges tu ou t'interdis tu certaines choses question culture ?

Kaiki : Nous sommes aussi très classiques et utilisons uniquement du terreau. J'aime particulèrement la culture outdoor si c'est pour moi même et adore le vermicompost et le guano, que j'utilises comme seuls nutriments. Mais comprends bien que nous avons un travail plus productif à fournir et c'est pour cette raison que nous travaillons en terreau.




TeP : Si tu vois avec le recul ton travail et tes différentes expériences, trouves tu une chose dans laquelle tu excelles? Un caractère dominant ?

Kaiki : La personnalité de nos hybrides issues de nos propres recherches. Nous avons modelé et crée avec le temps 15 hybrides pour le marché et tous sont très particuliers ne serait ce que dans les génétiques les constituant. Saveurs, arômes, goûts sont vraiment très important pour nous.



TeP : Pour clore ce papier, as tu un message à délivrer aux cultivateurs un peu dingues comme nous?

Kaiki : Soyez heureux!
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cedric199
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Re: Interview 2007 de kaiki

Mensajepor cedric199 » Mié Dic 21, 2011 10:02 pm

merci de nous poster ca ici,
c'est sympa a lire,il as l'air cool kaiki,avec une bonne vision du breeding,quelqu'un de serieux qui est plus passionné par son boulot que par les €uros.

Mais j'avoues que le future du pool génétique cannabique va devenir sombre si tout le monde se met à en vendre. Et nous sommes impliqués concernant la génétique! De l'autre coté toutes les variétés ne peuvent être féminisées sans être hermaphrodite, ce qui réduit le pool génétique féminisé pouvant être offert.


Erf les feminisé,j'espere que la "mode" finira par passer....
Je ne savais pas que tout ne pouvait pas etre feminisé,bonne nouvelle d'un coté,s'il veulent voir d'autre horizon cannabique faudra ce mettre a la graine "normale".
Mais tu aurai un ptit complement sur ce point?du genre les souche qui ont deja un tendance a l'hermaphrodisme comme les thai?

Rivalpo
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Re: Interview 2007 de kaiki

Mensajepor Rivalpo » Mié Dic 21, 2011 11:58 pm

Salut Cedric,

les plantes femelles qui vont être "réversées" doivent absolument être dioïques (vrai mâle ou vraie femelle) et diploïdes (une paire de chromosomes homologues) Certaines plantes sont tétraploïdes (deux paires de chromosomes homologues) et peuvent exprimer des phénotypes monoéciques, ce ne sont pas de bonnes candidates à la féminisation.

La mode ne passera pas, elle se renforce même car Il y a un public pour ce type de produit. De toute façon, c'est pas un vrai souci, et puis l'autofécondation peut-être très utile pour fixer un phénotype en particulier ou se rapprocher de lui, mais aussi pour créer des lignées consanguines IBL et produire de véritables F1.
Jusqu'à présent c'était un peu n'importe quoi mais depuis quelque temps, le travail de féminisation est particulièrement réussi. Aeros de Thetropical est un vrai spécialiste de cette technique (féminisation par argent colloïdal)Il a même ouvert un topic intitulé Ciskei : Explorando nuevas posibilidades en Fem
Faudra que je le traduise dès que j'aurai le temps, c'est la première fois qu'un breeder de graines régulières parle de ses projets de breeding avec des féminisées. C'est très instructif.

A plus
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